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Crash du Mirage 2000D : Florence Parly confirme la mort de l’équipage

accident mirage 2000

MIRAGE 2000D – L’appareil avait complètement disparu des radars de l’armée de l’air pendant le survol de la frontière suisse.

Après avoir disparu des radars, des débris du Mirage 2000D ont été retrouvés dans la journée du mercredi à l’issue des recherches. Mais les deux pilotes qui étaient à bord n’ont malheureusement pas été retrouvés. C’est ce jeudi que les recherches aboutiront finalement à la découverte du corps des deux militaires qui étaient à bord de l’appareil. La mort du lieutenant Audrey Michelon qui totalisait plus de 1200 heures de vol, et le capitaine Baptiste Chirié, a été confirmée jeudi dans la soirée par la ministre des armées Florence Parly. Les circonstances du crash restent pour l’heure inconnues.

La mort des deux militaires qui étaient à bord du MIRAGE 2000D disparu mercredi a été confirmée jeudi par Florence Parly, la ministre des armées. L’avion s’est crashé alors qu’il effectuait une mission d’entraînement en basse altitude. Après avoir décollé de la base aérienne de Nancy-Ochey, l’appareil avait coupé tout signal aux environs de 11h en survolant une zone montagneuse située à la frontière suisse. Les recherches ont donc été lancées pour retrouver le Mirage 2000D ainsi que les deux militaires qui étaient à bord de l’appareil. Au cours de la première journée de recherche, ce sont uniquement des débris de l’appareil qui seront retrouvés. Quatre hélicoptères et 150 militaires ont été mobilisés pour les recherches, la priorité étant de retrouver les deux personnes qui étaient à bord du biplace. C’est ce jeudi que la mort des deux militaires qui étaient à bord du Mirage 2000D sera confirmée par la ministre des armées : «Les opérations de recherche du Mirage 2000D, dont le signal avait été perdu mercredi dans la matinée, ont malheureusement conduit à la confirmation du décès des deux membres d’équipage, le Capitaine Baptiste CHIRIÉ et la Lieutenant Audrey MICHELON.  Florence Parly, ministre des Armées, exprime toutes ses condoléances à la famille, aux proches et aux frères d’armes des militaires décédés. Toute la communauté de défense est aujourd’hui en deuil.  Les circonstances précises de cet accident restent à établir. Des enquêtes ont d’ores-et-déjà été lancées. La ministre se rendra demain, avec le chef d’état-major de l’Armée de l’air, le général d’armée aérienne Philippe Lavigne, sur la base aérienne 133 de Nancy-Ochey.», explique Florence Parly dans un communiqué. A ce stade de l’enquête, on n’en sait pas d’avantage sur les circonstances de ce crash survenu en pleine région montagneuse. Mais l’appareil semble être mis hors de cause dans cette tragédie si l’on se fie aux premières explications fournies par le colonel Duvivier.

Le Mirage 2000D, un avion en service depuis plus de 20 ans

Le Mirage 2000D de la base aérienne 133 de Nancy-Ochey n’en était pas à sa première mission. Selon les premières informations dont nous disposons, l’appareil a été mis en service pour la toute première fois en 1993. L’appareil peut embarquer à son bord deux personnes dont le pilote. Capable de voler à plus de 15 000 mètres d’altitude, le Mirage 2000D s’est crashé lors d’une mission d’entraînement à basse altitude. Selon les premiers éléments de l’enquête, l’avion fonctionnait parfaitement bien, ce qui écarte pour l’instant la thèse d’un accident dû à la vétusté du bombardier. Aussi, difficile d’évoquer une erreur de pilotage puisque les deux personnes à bord totalisaient plusieurs heures de vol. La lieutenant Audrey Michelon totalisait près d’une centaine de missions de guerre pour environ 1250 heure de vol. Quant au capitaine Baptiste Chirié, il avait 940 heures de vol à son actif pour 24 missions de guerre effectuées. Difficile dans ces conditions d’évoquer une erreur de pilotage.

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