Société

Nordahl Lelandais : reconstitution du meurtre d’Arthur Noyer

AFFAIRE LELANDAIS – Mis en examen dans l’enquête sur la disparition de Maëlys, l’ancien militaire a fait l’objet d’une seconde mise en examen dans l’affaire du caporal Arthur Noyer disparu quelques mois avant la fillette de neuf ans.

Nordahl Lelandais reste formel sur sa thèse de la mort accidentelle concernant les circonstances de la disparition du caporal Arthur Noyer en avril 2017. Alors qu’il avait demandé une permission pour se rendre dans une boîte de nuit de Chambéry, le chasseur alpin n’a plus jamais rejoint son détachement.

Les enquêteurs découvriront-ils de nouveaux éléments dans l’enquête sur la disparition du caporal Arthur Noyer ? Pour le savoir, il faudrait attendre les résultats de la reconstitution de la nuit du meurtre du chasseur alpin. Dans la nuit du mercredi à jeudi, Nordahl Lelandais a été extrait de sa cellule hospitalière pour tenter de reconstituer la nuit de la tragédie durant laquelle le caporal Arthur Noyer a perdu la vie. Les enquêteurs ont sillonné plusieurs périphéries de Chambéry et ses environs dans le but d’avoir une idée claire et précise de ce qui s’est réellement passé la nuit de la disparition du chasseur alpin qui n’avait que 23 ans. Dans la reconstitution de la nuit du meurtre, le convoi des enquêteurs a marqué un arrêt à Saint-Badolph, commune où pourrait avoir eu lieu la bagarre mortelle entre Nordahl Lelandais et le jeune chasseur alpin. Rappelons que l’ancien militaire a été hué par des habitants durant la nuit de la reconstitution de la tragédie qui a coûté la vie au chasseur alpin. Le convoi a marqué un arrêt à Cruet, au col du Marocaz. Pour rappel, c’est à cet endroit qu’un randonneur avait découvert les restes d’un crâne humain, crâne qui sera plus tard identifié par l’expertise médicale comme étant celui du caporal Arthur Noyer disparu dans la nuit du 25 avril.

Lelandais évoque toujours la thèse de la mort accidentelle

Nordahl Lelandais a été mis en examen dans deux affaires de disparition. La première, celle d’une fillette de neuf ans du nom de Mäelys de Araujo, disparu en août au cours d’une soirée de mariage. Après avoir maintes fois nié son implication dans cette disparition, Lelandais finira par passer aux aveux suite à d’irréfutables preuves matérielles. S’il a reconnu son implication dans le meurtre de la fillette, l’ancien militaire s’est défendu en soulignant qu’il s’agissait d’un accident. Même son de cloche dans l’affaire du caporal Arthur Noyer. Après avoir nié une rencontre avec ce dernier, Lelandais est passé aux aveux, mais argue toujours qu’il s’agit d’un accident.

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