AFFAIRE NORDAHL LELANDAIS – L’ancien militaire de 35 ans a pour l’instant avoué deux meurtres qu’il a qualifié d’accident. Mis en examen dans deux affaires d’agression, l’ex maître-chien n’est pas devenu un serial killer par le fruit du simple hasard.
Un évènement particulier a fait basculer la vie de Nordahl Lelandais, vient avant qu’il ne commette le meurtre de la petite Maëlys et du caporal Arthur Noyer. Selon une piste envisagée par les enquêteurs, cet évènement survenu dans la vie de l’ancien militaire il y’a deux ans, l’a entrainé dans une profonde dépression, partageant ainsi son quotidien entre alcool et cocaïne. Cette dépression aurait-elle fait de l’ancien militaire à devenir le serial killer qu’il est désormais ? Cette piste est explorée par les experts psychiatriques chargées d’évaluer son état de santé mental. Mais un évènement particulier sera à l’origine de cette dépression de l’ancien maitre-chien de 35 ans.
Nordahl Lelandais est un tueur en série dont la personnalité se révèle de jour en jour. Après avoir nié le meurtre de la petite Maëlys, l’ancien militaire est passé aux aveux le 14 février 2018 suite à la découverte de traces de sang appartement à la victime dans le coffre de sa voiture. Egalement mis en examen dans l’enquête sur la disparition du caporal Arthur Noyer, Nordahl Lelandais n’a pas mis du temps à confesser ce second meurtre aux enquêteurs, suite à de troublantes découvertes sur la nuit du meurtre. Mais dans les deux cas, l’ancien militaire de 35 ans a argué la thèse de la mort accidentelle pour sa défense. Outre ces deux affaires criminelles, l’ancien militaire a également été mis en examen dans deux affaires d’agression sexuelles sur mineure, autant de découvertes qui ont poussé les enquêteurs à s’intéresser de près à la personnalité de Nordahl Lelandais. Les experts chargés de son évaluation psychiatrique ont révélé qu’un fait particulier a bouleversé il y’a deux ans sa vie, un fait qui aurait poussé l’ancien militaire à succomber dans la drogue et l’alcool. Selon les informations livrées par l’ancien militaire, ce fait particulier qui a bouleversé sa vie remonterait à février 2017, soit deux mois avant le meurtre du caporal Arthur Noyer.
Lelandais bouleversé par la perte de son enfant
«Face aux différents experts psy qui l’ont interrogé à plusieurs reprises l’année dernière, Lelandais a accrédité la première théorie. Il a même identifié un épisode précis, en février 2017, qui lui aurait fait perdre pied : l’avortement de son ex-compagne A. qui attendait un enfant de lui. « C’est très dur à vivre sans (…) Je pourrais avoir un bébé et j’ai ôté la vie d’un enfant », s’est-il lamenté face à l’expert psychologue. A le croire, cette paternité impossible l’aurait plongé dans une profonde dépression : « J’étais no limit ! Un litre de rhum et un gramme de cocaïne par jour ! » Il aurait aussi développé des troubles de la personnalité : par exemple, « l’impression que tout le monde savait tout sur moi ».», nous révèle le quotidien L’Express dans ses colonnes. En avril 2017, disparaissait le caporal Arthur Noyer, et quelques mois plus tard, à savoir dans la nuit du 28 octobre, la petite Maëlys.