Invité de TF1 lundi soir, Bernard Tapie a évoqué le violent cambriolage dont il a été victime pendant le weekend de Pâques, aux côtés de sa femme, dans son domicile Combs-la-Ville.
L’ancien président de l’OM dit aller mieux et est même revenu à la maison, mais pas sa femme Dominique, qui en garde toujours un moment souvenir.
Bernard Tapie était l’invité de Gilles Bouleau, sur le plateau du journal de 20 heures de TF1, le lundi 26 avril 2021. L’homme d’affaire a profité de cette occasion pour donner de ses nouvelles, ainsi que ceux de sa femme, quelques semaines après le cambriolage dont ils ont été victime à leur domicile de Combs-la-Ville (Seine-et-Marne). « Je voudrais vous dire que la seule façon d’arriver à passer au-dessus de cet évènement, c’est surtout de ne pas en faire un souvenir. Et comme ma femme nous regarde et qu’elle est traitée, parce qu’elle a beaucoup de mal à revivre cet évènement toutes les nuits, si cela ne vous dérange pas, j’aimerais bien que l’on n’en parle pas », a-t-il d’emblée affirmé face à Gilles Bouleau.
Dominique toujours traumatisée
Dieu merci, Bernard Tapie va mieux à présent. Il envisage même retourner à son domicile. Ce qui n’est malheureusement pas le cas de son épouse Dominique maltraitée par les cambrioleurs. Elle ne souhaite pas pour le moment revenir sur ces lieux de l’agression. Visiblement touché par cette situation, l’ancien président de l’OM a demandé à Gilles Bouleau de passer à un autre sujet.
Bernard Tapie et son épouse Dominique ont été cambriolés dans la nuit du samedi 3 au dimanche 4 avril à leur domicile en Seine-et-Marne par quatre individus encagoulés et vêtus de combinaisons noires. Les malfrats se sont introduits dans la maison par une fenêtre du premier étage après avoir déjoué les caméras de surveillance placées à l’extérieur. Ils auraient réveillé le couple en leur mettant des lampes torches près du visage, avant de les ligoter pendant 45 minutes avec des câbles électriques et de les frapper.
L’ex dirigeant d’Adidas a notamment reçu un coup de matraque sur la tête. Quant à Dominique Tapie, elle a été frappée au visage, puis tirée par les cheveux. Les cambrioleurs étaient furieux de n’avoir pas trouvé le trésor qu’il cherchait. Dominique est parvenue à se défaire de ses liens pour se rendre chez une voisine d’où elle a donné l’alerte.
Des bijoux emportés
Les auteurs du violent home-jacking ont cependant réussi à prendre la fuite avant l’arrivée des forces de l’ordre au domicile des Tapie. A défaut d’emporter un coffre-fort, ils ont dérobé deux montres, dont une Rolex, des boucles d’oreilles, des bracelets et une bague, selon une source proche de l’enquête. Un trésor qui pourrait leur rapporter gros si ces accessoires sont sertis de pierres précieuses et fabriqués par la haute joaillerie. A moins que les Tapie prirent l’habitude de payer des bijoux pas chers mais de qualité, comme on en trouve de plus en plus sur certaines boutiques françaises de vente d’accessoires d’occasion.
Dominique a été hospitalisée à Fontainebleau après l’agression. Mais, Bernard a refusé d’être emmené, bien qu’il souffre d’un double cancer de l’estomac et de l’œsophage. L’ancien député et ancien ministre a diffusé plusieurs photos du couple témoignant des coups reçus lors du cambriolage. Le visage de Dominique est tuméfié à de nombreux endroits, tandis que son mari a l’œil rougi et les lèvres enflées. Le parquet de Paris a repris l’enquête ouverte à Melun pour « vol en bande organisée, séquestration en vue de faciliter la commission d’une infraction en bande organisée et association de malfaiteurs ».
Des démêlées avec la justice
Un gant appartenant à l’un des cambrioleurs aurait été retrouvé sur place. Pour l’heure, aucun de ces malfaiteurs n’a été retrouvé et aucune arrestation n’a eu lieu. Cependant, les enquêteurs interrogent les voisins du couple devraient et exploitent les images des caméras de surveillance aux alentours du domicile des Tapie. Pour rappel, Bernard Tapie était jugé depuis l’automne dernier dans le cadre du procès en appel pour escroquerie dans l’affaire de l’arbitrage controversé du Crédit Lyonnais de 2008. Mais, en raison de son état de santé, ce procès avait été renvoyé à mai prochain.